_ No 19 - printemps 2008 Print

Le Monde et la Suisse, philosophie et économie

Notre monde met à notre disposition des moyens formidables dont la maîtrise n'est pas accessible à chacun. Les défis sont permanents et il faut garder la tête haute. Nos ancêtres grecs nous ont transmis la philosophie qui est en résumé « L'exercice de la raison dans les domaines de la pensée et de l'action, la conception que l'on se fait des problèmes de la vie, du monde, la réflexion sur le sens et la légitimité de toutes pratiques scientifiques». C'est une bonne assise pour mener à bien notre vie. Notre société devient toujours plus difficile à appréhender, tant les intérêts mercantiles semblent primer sur tous les autres.

Le bon sens savoir garder

Il faudrait donc y joindre un peu de vertu qui nous porte à faire le bien et à éviter le mal, de la volonté qui nous aide à nous déterminer par rapport à certains actes et de les accomplir, souvent aussi du courage qui est la fermeté, l'énergie morale en face des échecs et de la souffrance.

 

Tous ces efforts accomplis, c'est la joie qui nous donne la force et la conviction pour communiquer avec l'autre et peut-être avec soi-même. Prenons un peu de distance et obligeons-nous à bien employer le temps et les forces dont nous disposons. On réalise ainsi sa destinée, et nul n'est tenu à autre chose. Mettons aussi de l'amour dans notre vie, c'est une occasion unique de mûrir... Dans les sociétés modernes, le secteur tertiaire a largement dépassé les autres. Sa réussite dépend des liens que les hommes qui animent les entreprises sont capables de créer entre eux pour atteindre les buts qu'ils se sont fixés. Ce sont eux qui doivent être mis au centre de nos préoccupations. Des chefs d'entreprises qui, face à des difficultés, commencent à résoudre leurs problèmes par des licenciements fragilisent souvent l'entreprise qui bascule dans la faillite.

A l'heure de la mondialisation, l'économie doit impérativement être solidaire Avant de commencer une activité en la forme commerciale, chaque entrepreneur devrait établir un business plan. C'est un instrument dont on trouve des modèles sur Internet et qui nous oblige à préparer un projet cohérent. On devrait ensuite le soumettre à une fiduciaire pour une analyse sans complaisance. Un inventeur qui développe un nouveau produit devrait aussi se préoccuper du coût de sa distribution. Il aurait intérêt, après le dépôt de son brevet, à rechercher des licenciés, avec ou sans droit de fabrication, bien implantés à travers le monde et toucher des redevances (royalties). Elles peuvent varier entre 3 % et 8 % du chiffre d'affaires réalisé. La vie associative est importante pour créer un réseau dont chacun profite. Notre choix c'est tourné vers l'IRO mentor club.

Marcel Schmid - expert-comptable